la condition de la femme
Le Maroc est l’un des principaux
pays arabes où la condition de la femme s’est améliorée au cours de ces deux
dernières décennies. Tout comme son pays voisin la Tunisie, où les femmes
bénéficientd'un statut personnel « libéral » sous la présidence de
Hamid Bourguiba. Par contre, en Algérie ou encore en Egypte, ce n’est pas le
cas, les avancées sont nombreuse à accomplir. Le Maroc est donc dansune
position favorable aux droits féminins. Le 10 octobre de chaque année est le
jour national de la femme Marocaine, qui a pu acquérir finalement après de
longues années de lutte et de militantismedes droits considérables, grâce aux
efforts déployés par les associations féminines marocaines. C’est ce qu'a révélé
une étude de l'ONG américaine "Freedom House", en collaboration avec
l'InstitutNational Démocratique américain pour les Affaires Internationales
(NDI). Cette étude menée, auprès d'un large échantillon d'hommes et de femmes
âgés de 18 à 65 ans des zones rurales et urbaines, a démontréque plus des trois
quarts des sondés soulignent l'amélioration de la situation de la femme dans le
Royaume au cours des dernières années. Mais il reste encore des progrès à
accomplir, l’accès auxnouvelles réformes qui permettent l’obtention d’un statut
plus respectueux des droits des femmes est très inégalitaire : les
différences sont flagrantes comme par exemple entre une marocaine modernevivant
en ville, jouissant de tous ces droits et une jeune fille rural de 14 ans mariée
de force, et analphabète. Il est évident de constater que les efforts consentis
par le gouvernement pour améliorerla condition des femmes marocaines sont trop
faibles et malheureusement pas assez sincères pour espérer voir apparaître un
changement concret dans leur vie quotidienne et dans ce qui est le
plusdifficile à faire évoluer : les esprits conservateurs et le manque
d’évolution de la société.
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